Comment réduire les coûts cachés au sein de votre laboratoire de culture cellulaire ?

La pression économique croissante pour atteindre une plus grande productivité avec des ressources limitées est également une réalité dans les laboratoires de culture cellulaire modernes, en particulier dans les entreprises biotechnologiques et pharmaceutiques. Parmi de nombreux autres facteurs, les coûts de fonctionnement de l’équipement de laboratoire sont un facteur important lorsqu’il s’agit de minimiser les dépenses globales du laboratoire. Par conséquent, les décisions d’achat doivent tenir compte non seulement des coûts d’acquisition initiaux, mais également du coût total d’exploitation sur la durée de vie prévue de l’équipement. Par exemple, les coûts de fonctionnement d’un incubateur à CO2 peuvent facilement dépasser son prix d’achat au fil du temps et devenir un facteur important dans les dépenses totales du laboratoire. Les quatre facteurs suivants doivent être examinés attentivement avant de prendre une décision d’achat pour votre prochain incubateur à CO2.

Consommation de gaz : le monstre sous-estimé

Souvent sous-estimée, la consommation de gaz (CO2 et N2, selon les besoins) peut être un facteur de coût important et dépasser facilement le prix d’achat d’un incubateur à CO2sur sa durée de vie. Cela peut être dû aux coûts du gaz lui-même, mais aussi à l’emploi de personnel nécessaire pour changer fréquemment les bouteilles de gaz. En plus du facteur coût, les objectifs de réduction de l’empreinte carbone des entreprises doivent parfois également être pris en compte à cet égard. À chaque ouverture de la porte de l’incubateur à CO2, des gaz s’échappent et l’atmosphère doit être récupérée après fermeture. Plus la porte est ouverte fréquemment et longtemps dans un laboratoire occupé, plus la quantité de CO2 nécessaire augmente (et parfois de N2 coûteux, en cas de culture dans des conditions hypoxiques, par exemple dans la recherche sur les cellules souches ou le cancer).

Recommandation : demandez au fabricant des données sur la consommation de gaz, calculez les coûts sur la durée de vie prévue avec vos prix locaux du gaz et tenez compte de la fréquence de changement de bouteille de gaz nécessaire et de la main-d’œuvre associée. Les caractéristiques structurelles d’un incubateur à CO2 à faible consommation de gaz doivent inclure une régulation intelligente de l’alimentation en gaz, des joints étanches et un ajustement précis de la porte (dégagement). De plus, les portes intérieures segmentées sont des moyens précieux pour protéger l’atmosphère à l’intérieur de l’incubateur à CO2 et réduire les perturbations des cellules cultivées lors de l’ouverture des portes. Une plus petite quantité de CO2 (et parfois de N2) est nécessaire pour récupérer l’atmosphère intérieure après ouverture et fermeture de la petite porte segmentée. Par exemple, une porte intérieure à quatre segments de l’incubateur à CO2 CellXpert d’Eppendorf réduit la consommation de gaz à environ 25 % d’une porte non segmentée.

Comparaison de la consommation de CO2

Les coûts de fonctionnement d’un incubateur à CO2 peuvent facilement dépasser son prix d’achat au fil du temps et devenir un facteur important dans les dépenses totales du laboratoire.

Capacité par rapport à l’espace de laboratoire utilisé : pourquoi le système de chauffage est-il important ?

Les laboratoires de culture cellulaire abritent des équipements encombrants tels que des postes de sécurité microbiologique, des réfrigérateurs et des incubateurs à CO2. Ainsi, l’espace de laboratoire est souvent limité et doit être optimisé pour garantir des protocoles productifs. Par conséquent, les dispositifs ayant un faible encombrement tout en offrant un espace utilisable élevé sont les plus avantageux. Dans ce contexte, il est important de comprendre les différences de systèmes de chauffage des incubateurs à CO2 et la différence entre le volume théorique (le plus souvent 170 L) et le volume utilisable. La différence entre le volume théorique et le volume utilisable dépend principalement du nombre et de la taille des pièces intérieures et du système de chauffage utilisé.

En règle générale, les incubateurs à CO2 dotés d’une technologie de chauffage direct offrent le rapport volume utilisable / encombrement le plus élevé, car ils ne contiennent généralement qu’un système de racks, des étagères et un bac à eau. En revanche, les incubateurs à CO2 avec d’autres technologies de chauffage sacrifient une quantité importante d’espace utilisable par des pièces internes supplémentaires (par exemple. ventilateur, conduits d’air, filtres HEPA dans certains incubateurs à CO2 assistés par ventilateur) ou par une conception de « chambre dans la chambre » (système de chauffage à jaquette d’eau ou d’air).

Recommandation : comparez le nombre réel de réacteurs que vous pouvez installer dans le prochain incubateur à CO2 potentiel. Généralement, les incubateurs dotés d’une technologie de chauffage direct offrent le rapport espace utilisable / empreinte au sol le plus élevé. Par exemple, l’incubateur à CO2 CellXpert d’Eppendorf offre jusqu’à 25 % d’espace utilisable en plus par rapport aux modèles assistés par ventilateur.

Flexibilité future : lisez l’avenir dans la boule de cristal de votre laboratoire de culture cellulaire

Les laboratoires de culture cellulaire augmentent, évoluent et nécessitent des instruments flexibles pour prendre en charge l’évolution des configurations expérimentales. Ceci est particulièrement pertinent lors de l’analyse de la durée de vie moyenne d’un équipement comme un incubateur à CO2 (15 ans et plus), des entreprises à croissance rapide ou des domaines d’études en constante évolution. Ici, la possibilité de mise à niveau sur le terrain est très avantageuse pour garantir que l’équipement peut être adapté aux besoins actuels sans avoir à payer pour des fonctionnalités qui ne sont pas nécessaires aujourd’hui et qui pourraient ne pas l’être à l’avenir.

Recommandation : demandez au fabricant d’un incubateur à CO2 les options de mise à niveau sur le terrain, par exemple la position de la poignée de porte modifiable pour s’adapter à différentes positions dans le laboratoire, le contrôle de l’O2 (pour les conditions hypoxiques, par exemple dans la recherche sur les cellules souches ou le cancer), les portes intérieures segmentées ou différentes options de surveillance pour s’adapter à l’évolution des besoins de documentation.

Consommables : continuer simplement à changer et à payer ?

Tenez-vous compte de la consommation de carburant, des consommables et des coûts d’entretien régulier lorsque vous comparez les coûts d’acquisition de votre nouvelle voiture ? Au cours de la phase d’achat d’un nouvel équipement de laboratoire, ces considérations sont souvent négligées, car les futurs coûts de fonctionnement ne font généralement pas partie du budget prévu pour cet équipement. En plus des facteurs de coût mentionnés ci-dessus, les consommables qui doivent être remplacés régulièrement peuvent ajouter des coûts importants.

Par exemple, certains incubateurs à CO2 assistés par ventilateur nécessitent le remplacement deux fois par an du filtre HEPA interne pour fournir un flux d’air sans obstruction et une précision de l’atmosphère. Ces coûts peuvent facilement atteindre 3 000 € sur la durée de vie moyenne (15 ans et plus) de l’incubateur à CO2. De même, d’autres pièces consommables internes, par exemple, les lampes UV ou les réactifs comme le H2O2 qui sont utilisés dans certains incubateurs pour la désinfection des chambres (au lieu d’un cycle à haute température), impliquent également des coûts récurrents pour votre incubateur à CO2.

Recommandation : demandez au fabricant de votre potentiel futur incubateur à CO2 de calculer les coûts des consommables sur la durée de vie prévue, car ils peuvent facilement s’élever à plusieurs milliers d’euros.

Scientifique utilisant un incubateur

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